28/10/2013

PAELLA

Voilà un plat qui se prête bien à un grand repas en famille ou entre amis.
Lors d'un séjour à Valencia il y a bientôt deux ans j'ai ramené dans ma valise une grande poele à paella bien déterminée à cette époque-là de cuisiner une paella dés mon retour en Suisse. Avec un peu de retard sur ce qui était prévu la poele a finalement été étrennée presque deux ans après mon séjour dans cette belle ville espagnole, fief de la paella. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que paella tire son nom de cette poele (petit plat) utilisée pour préparer ce plat.
Deux ingrédients élémentaires font la base de ce plat, il s'agit du riz rond, l'arroz bomba cultivé dans l'Albufera cette région lagunaire au sud de Valence et bien entendu le safran qui donne cette couleur si particulière à la paella.
Les choses se compliquent lorsqu'il s'agit de se mettre d'accord sur les ingrédients qui composent une "vraie" paella...oh que j'aime ces histoires, ça me rappelle les débats sur la salade niçoise (pommes de terre ou pas, haricots verts ou pas) ou le gratin dauphinois (gratiné au fromage ou pas)...elles sont magiques ces petites querelles de recettes dans lesquelles chacun veut y amener son grain de sel.
Alors pour la paella, comme je n'ai pas grande expérience en la matière et que la seule que j'ai eu l'occasion d'apprendre je l'ai apprise à Valence, faites des mains d'un ami valencien qui avait tous les ingrédients sous la main pour nous faire une succulente paella j'ai donc osé faire les choses à ma façon avec les ingrédients que je pouvais trouver en Suisse...

Passons tout de suite du côté des ingrédients...pour 7-8 personnes

- 600 g de arroz bomba - si vous ne parvenez pas à mettre la main sur ce riz un riz à risotto type arborio fera aussi l'affaire
- 1 tête d'ail
- 4l de bouillon de légumes ou de poisson - selon vos goûts
- 3 beaux oignons jaunes
- 8 cuisses de poulet entières - on les divisera en deux séparant le haut du reste de la cuisse
- 1 beau chorizo - si possible pas trop sec pour la cuisson
- 500 g de moules
- 500 g de calamars (à découper en rondelles) ou de petits supions
- une quinzaine de gambas
- 1 poivron rouge et 1 poivron jaune
- 500 g de fèves fraîches ou de petits pois
- 500 de tomates concassées
- huile d'olive
- safran, sel et poivre



La suite se réalise comme suit...

On peut réaliser la cuisson à l'extérieur sur un feu de bois ou un répartiteur de gaz - perso je n'en avais pas j'ai donc commencé la réalisation sur le barbecue puis ai migré sur les plaques chauffantes de la cuisine.

On commence par faire dorer les morceaux de poulet dans une bonne quantité d'huile d'olive. On retire les morceaux de la poele une fois que ceux-ci sont bien dorés puis on passe aux oignons et à l'ail en rajoutant si besoin un peu d'huile d'olive. Ne lésinez pas sur la quantité d'huile d'olive, les oignons et l'ail doivent être bien dorés et la poele a paella à tendance à accrocher. On ajoute ensuite le chorizo, les calamars ou les supions, le poulet puis les poivrons. On verse ensuite le riz en pluie, on ajoute la tomate concassée, le safran (4-5 brins ou une cuillère à café de poudre), le sel, le poivre, éventuellement un ou deux petits piments oiseaux si on veut relever son plat puis on arrose de bouillon. Commence alors le rituel du remuage qui va durer pour le reste de la cuisson. Note aux ménagères, assurez-vous d'être à ce stade complètement pomponnées pour accueillir vos invités, vous n'aurez plus une minute pour vous passé ce stade!
Retour au remuage....pour cela on utilise un écumoir, on part du centre la poele et on ramène les ingrédients vers le bord de la poelle en s'assurant de bien recupérer les sucs de cuisson amassés au fond de la poele, puis on repousse vers le centre et on réparti la masse équitablement sur toute la surface de la poele. La cuisson de la paella est assez similaire à celle du risotto. Il faut surveiller amoureusement sa préparation et s'assurer que celle-ci ne soit jamais en manque de bouillon. Le riz est cuit au bout de 25 minutes de cuisson environ. A mi-parcours on rajoute les gambas, les petits pois et les moules...

Et voilà le résultat - en cours de cuisson, les choses vont ensuite trop vite pour espérer réaliser une belle photo de final :-)



Buen apetito!

26/10/2013

Inspiration potagère: Tarte aux blettes

Voici une recette assez simple à préparer pour un repas de semaine équilibré. Nous recevons chaque semaine notre panier potager et il y a quelques jours nous avons reçus des côtes de blettes. Plutôt que de les cuisiner comme des épinards, j'ai choisi d'en faire une tarte, une alternative sympa pour un repas de semaine dont les restes peuvent se déguster froids le lendemain remplaçant ainsi l'éternel sandwich de la cafet du bureau.

Les blettes sont relativement simples à cuisiner, il faut toutefois respecter un ordre dans la cuisson des différentes parties si on ne veut pas se retrouver avec des tiges trop dures ou des feuilles trop cuites.
Je procède donc à une cuisson en deux temps. Les tiges sont blanchies dans de l'eau salée à laquelle je rajoute une feuille de laurier pendant une bonne quinzaine de minutes puis je rajoute à l'eau de cuisson les feuilles émincées et poursuis la cuisson pour encore 5-7minutes.

Pour la tarte la suite est assez simple...

Ingrédients
Une pâte brisée (cliquer sur le lien pour la recette) - on peut aussi choisir une pâte feuilletée et pour cela une bonne pâte trouvée dans le commerce fera l'affaire (j'utilise souvent la pâte feuilletée à la farine d'épeautre de la Coop)
3 oeufs
100 g de bon fromage râpé
25 cl de crème liquide
sel, poivre, noix de muscade
Four préchauffé à 180 degrés

Lorsque les blettes sont blanchies, les égoutter et laisser refroidir.
En attendant on prépare l'apprêt, on fouette les oeufs avec la crème, on rajoute le sel, le poivre et une demi-cuillère à café de noix de muscade. On ajoute le fromage et si le mélange n'est pas assez liquide on peut rajouter un peu de crème ou un peu de lait. L'apprêt doit couvrir les blettes une fois versé dans le plat. On verse ensuite les blettes dans l'apprêt puis bien mélanger pour obtenir une bonne répartition blettes/apprêt.

Beurrer le plat à tarte, étaler la pâte puis la disposer dans le plat. Verser les blettes et l'apprêt puis enfourner pour 30-40 minutes.



Et voilà la tarte est prête à être dégustée avec une belle salade!





21/10/2013

Chapitre "Comfort food" - Banana bread

Ce soir on ouvre un nouveau chapitre sur ce blog, que j'intitule "Comfort food"- la nourriture qui réconforte autant l'estomac que l'esprit. Quand je pense réconfort je vois des tas de plats, cuisinés avec amour pour ses proches ou encore de bons gâteaux savoureux à déguster accompagnés d'un thé en regardant tomber la pluie ou la neige. C'est un de ces gâteaux que j'ai choisi pour ouvrir ce chapitre Comfort Food, et pour ne pas faire durer le suspens plus longtemps, voilà notre première star Comfort Foot....le Banana Bread ou Pain/Cake à la banane exporté tout droit d'outre Atlantique. J'ai longtemps été à la quête d'une bonne recette de Banana Bread, en effet celui-ci fini trop souvent trop compact, pas assez cuit, pas assez gonflé, trop lourd etc. Et ce week-end je crois avoir enfin mis le doigt sur THE recette...et pas n'importe laquelle, la mienne, vraie, originale, du 100% Julie et je n'en suis pas peu fière...Et ce soir j'ai l'âme généreuse et partage ici THE recette

Ingrédients: 
4 petites bananes (environ 300g écrasées)
100 g de beurre
3 beaux oeufs
100 g de sucre de préférence cassonade mais du sucre blanc convient également
1 sachet de sucre vanillé
1/2 sachet de levure de boulanger sèche (à utilisation sèche, attention ne pas prendre celle à diluer dans de l'eau)
100g de farine
100g de maïzena
70g de noix de pécan (ou de pépites de chocolat pour les plus gourmands)



Ecraser les bananes grossièrement à la fourchette. Dans un saladier battre les oeufs avec le sucre et le sucre vanillé jusqu'à obtention d'un mélange mousseux et blanchi. Ajouter les bananes au mélange oeufs/sucre. Mélanger la farine, la maizena et la levure de boulanger sèche puis verser en pluie sur le mélange oeufs/bananes. Faire fondre le beurre sur feu doux et ajouter à la pâte. Enfin, et selon les goûts, concasser grossièrement des noix de pécan et ajouter au mélange. Beurrer un moule à cake et enfourner à 180 degrés pour 40 minutes environ. Le cake est cuit une fois que l'on pique la pointe d'un couteau dans le cake et que celle-ci ressort sèche.

Enjoy!

14/10/2013

Soupe 4C - Carottes, Cumin, Curcuma, Cerfeuil

Et voilà on entre un peu brutalement en hiver, ce week-end la neige est tombée tout près de nous, les températures ont chuté, il a fait un vrai temps de cochon...donc un temps à manger du chaud, du réconfortant...une bonne soupe quoi!

La semaine dernière nous avons mangé une très bonne soupe de carottes, curry lors de l'un de nos  "brunchs" mensuels entre amis, du coup je suis restée sur cette note et comme le panier potager nous a bien gâté en carottes ces derniers temps j'avais tous les ingrédients sous la main pour faire une soupe de carottes. Ma réaction immédiate face à ce temps froid est d'emmagasiner un maximum de vitamines pour construire une armure anti-microbes, et je ne sais pas pourquoi quand je pense "armée de vitamines" je pense au "succo ACE", ce jus bourré de vitamines (en l'occurence A, C et E d'où son nom)...et là, il y a eu association d'idées ACE - Soupe 4C, voilà donc la soupe bourrée de vitamines pour passer un bon hiver.

Je n'en dis pas plus, tout de suite la liste d'ingrédients...

2 belles pomme de terre - pour faire le liant, sinon les carottes seules ne donneraient pas une bonne consistance à la soupe. Les pommes de terre peuvent être remplacées par du poireau, j'avais cette possibilité mais les poireaux auraient donné trop de goût
6 belles carottes
2 échalotes
1 cuillère à soupe de curcuma
1 cuillère à café de graines de cumin - à passer au mortier
1/2 bouquet de cerfeuil

Eplucher les légumes. Faire revenir les échalotes dans une belle noix de beurre, ajouter les légumes détaillés en gros morceaux, faire dorer les légumes. Quand les légumes prennent une belle couleur ajouter la cuillère à soupe de curcuma, les graines de cumin et le bouquet de cerfeuil. Couvrir d'eau (il doit y avoir un bon centimètre d'eau au-dessus des légumes). Faire cuire une quarantaine de minutes puis mouliner, rajouter une cuillère à café de curcuma, saler et poivrer à votre goût. On peut servir la soupe avec une cuillère de double crème, mais simple elle est aussi délicieuse.



Note à propos du curcuma (enseignée par ma maman) - cette épice originaire du sud de l'Asie joue un
rôle dans la prévention du cancer. Selon Wikipédia : à âge égal, les Indiens ont 8 fois moins de cancers du poumon que les Occidentaux, 9 fois moins de cancers du colon, 5 fois moins de cancers du sein et jusqu'à 10 fois moins de cancers du rein. La différence pourrait être attribuable à leur consommation élevée de curcuma, laquelle est en moyenne de 1,5 à 2 g de curcuma par jour (l'équivalent d'un quart à une demi-cuillère à café).  Le principe actif du curcuma, la curcumine, est l'objet de recherches actives. Le curcuma est probablement l'anti-inflammatoire naturel le plus puissant identifié à ce jour.

Alors plus aucune raison de ne pas intégrer le curcuma dans vos cuisines...il se trouve d'ailleurs dans la plupart des poudres de curry que l'on trouve dans nos grandes surfaces.

Bon appétit, et un bel hiver chargé en vitamines!!!

28/09/2013

La grande aventure...ou comment régaler 250 lausannois

Ce blog a été plutôt déserté ces dernières semaines...me revoilà pour raconter une grande aventure vécue au début de ce mois. En effet, pour deux jours je suis devenue une des "coulisses" de l'équipe Philippe Ligron pour préparer un festin pour 250 lausannois. Cet évènement s'incrivait dans le programme de "Lausanne ville du goût" et était en quelque sorte le bouquet final qui a marqué un été culinaire à Lausanne. Sélectionnée par un chef, Philippe Ligron, prof à l'école hôtelière de Lausanne, je me suis présentée le mercredi 4 septembre un peu avant 8h à l'école pour travailler avec Philippe et deux autres chanceux comme moi, Anna et Yann, sur le plat principal que Philippe avait défini pour ce banquet. Deux jours de travail pour un diner, auquel 8 institutions culinaires participaient, placé sous le thème du voyage, l'évènement ayant lieu à l'ancienne halles des cff à Lausanne. Voici tout de suite le menu...

Tartare de Gruyère au poivre Cubèbe du chef Didier Sidot (membre des disciples d'Escoffier).

Le poivre Cubèbe aussi appelé poivre de Java est originaire d'Inde. Il est utilisé notamment dans la préparation des poudres de curry que nous utilisons couramment dans nos cuisines


Lard rôti aux épices d'Orient, saladine de lentilles vertes de Sauverny des chefs Romano Hasenauer et Callum Tod (Auberge de l'Abbaye de Montheron)

Utilisation de produits locaux avec les lentilles de Sauverny


Mini-bagel saumon fumé, creamcheese, ciboulette et zestes de citron de Camille et Nicolas Abegg (Paris Zurich)



Cuillère de boeuf en Chimichurri, Stephanie et Diego Melchior (Passe moi le sel)

 

Polenta e osei de Mauro Bottazzi (Mauro Traiteur)

Un petit coup de coeur pour ce plat, bien de ma région en Italie


Figues des Pouilles, mozzarella di Bufala, balsamique réduit au jus de pomme, (Paris-Zurich)



Et l'équipe du dressage en pleine action au milieu des rails...


Pata Negra réserve 18 mois de Neuchâtel, tomates confites, copeaux de cèpes et vinaigrette au piment fumé de Gabriel Serero et Julien Lerouxel (Conte-Goûts)

Je m'arrête une seconde sur ce point, tant la lecture de Para Negra réserve 18 mois de NEUCHATEL (??) m'a surprise la première fois. Alors oui il existe un élevage à Vaumarcus près de Neuchâtel, je vous laisse en lire plus sur le web. La réserve peut être visitée et apparemment ce jambon n'a rien à envier à celui produit en Espagne.




Paccheri aux mille saveurs (Mauro Traiteur)

 

Boya du Léman, sauce Gravad-lax, salade de betterave et raifort (Passe-moi le sel)

Ma première montée adrénaline de la soirée quand j'ai rejoint l'équipe des dresseurs pour dresser 250 assiettes en 10/15 minutes...:-)

Bisque d'écrevisses de Californie en transit dans le Léman (Abbaye de Monthéron)

 

Caille royale en tajine, sauce au miel acidulée, quinoa au basilic, courgettes, aubergines et tomates, Philippe Ligron

NOTRE PLAT!!!!  La deuxième montée d'adrénaline de la soirée :-)
Malheureusement pas de photos du plat final ni du dressage, mais voici quelques moments clés vécus en cuisine...



 





Fromage frais, fruits rouges, cress et huile d'argan de François Grognuz (Café de Grancy)

 

Poire Tatin aux saveurs orientales (Didier Sidot)


Chocolat pétillant (Conte-Goûts)

J'ai adooooooré

Guimauve à la fleur d'oranger et caramel mou passion (Café de Grancy)


 

Les anciennes halles des cff sont devenues le temps d'une soirée un lieu magique, où les convives ont pu déguster ce menu dans une atmosphère très théatrâle. La manière dont les plats étaient dressés, à 4 postes différents animés les uns après les autres ainsi que la danse des serveurs ont contribué à rendre ce lieu encore plus magique et j'imagine inoubliable pour tous ceux et celles qui étaient présents.

De mon côté ce fut une aventure palpipante, excitante, passionante, qui laissera plein de très bons souvenirs, notamment grâce au super chef que j'ai pu accompagner et aussi à l'équipe que nous avons formé tous les 4. Un grand merci à toi Philippe, j'espère que nos chemins se recroiseront bientôt!


08/08/2013

Pizza fatta in casa

Retour de quelques jours en Italie, a l'issue desquels je pourrais écrire un livre "Giulia Mangiatroppo", petit clin d'œil à un écrivain italien que j'aime beaucoup Stefano Benni, qui a écrit deux petites merveilles (sans doute traduites en français) Achille Pieveloce et Saltatempo. Un troisième Margherita Dolcevita attend patiemment son heure....
Donc retour à l'héroïne de mon livre Giulia Mangiatroppo qui a passé 4 jours magnifiques à Marsure, s'est régalée de délicieuses spaghetti alle vongole, prosciutto, formaggio, gelati...
Giulia n'a pas pu s'empêcher de cuisiner pendant ses 4 jours et c'est vers le four à pizza (à bois) que son attention s'est tournée. Enfin une opportunité de s'inventer apprentie pizzaiolo le temps d'un dîner. Cette aventure n'eut été possible sans l'intervention de deux hommes extraordinaires "Aymone Voceforte" et "Alessandro Diavolo"  qui se sont occupés du four par des températures extérieures caniculaires.


Tout à été préparé maison...voici tout d'abord la recette de la pâte à pizza...
J'avoue que c'est toujours avec un peu d'appréhension que je prépare la pâte à pizza, toujours difficile de connaître les bonnes proportions. Je me suis tout d'abord orientée vers un magazine de cuisine dont je tairais le nom (d'abord un blog puis récemment decliné en magazine) et j'ai vite refermé celui-ci car  à 10 pages d'écart les rédacteurs ont réussi à donner deux recettes complètement différentes avec des proportions assez farfelues. Je me suis donc fiée aux conseils de "Diana Principessa della casa" et franchement bravo....merci maman!
Pour 4 grosses pizzas il vous faudra
1 kg de farine si possible type OO, plus fine, plus riche en gluten et donc plus propice à une inné levée
20g de levure de boulanger fraîche
4 cuillères à soupe d'huile d'olive
Sel
50 cl d'eau
Diluer la levure dans un peu d'eau. Verser la farine sur le plan de travail, ajouter le sel, l'huile d'olive, la levure puis l'eau et pétrir jusqu'à former une boule bien homogene. Laisser lever 20 minutes environ puis séparer la pâte en quatre patons. Disposer sur une surface plate, facile à nettoyer, dans un coin tempéré, recouvrir les pâtons d'un linge mouillé et laisser lever pendant 3-4 heures

La sauce tomate n'est pas très compliquée non plus...surtout quand on a la chance d'acheter de belles tomates sur le marché...Il suffit de les laisser compoter tranquillement avec un peu d'huile d'olive, du sel du poivre et une pointe d'origan

Après libre à chacun de choisir sa garniture :-) Pour nous c'était prosciutto, funghi e ricotta - aubergines et cèpes - salami piquant et une simple margherita
 
 L'expérience n'a pas été aussi simple que je le pensais mais on s'est bien régalé....

23/07/2013

La Bolivie dans l'assiette épisode 1: galettes de quinoa

Ce blog a connu quelques jours de grand calme, je vais essayer de rétablir la situation parce qu'en cuisine ça n'a pas chômé ces dernières semaines.
On commence un nouveau chapitre à cet ouvrage interactif qui s'intitule "La Bolivie dans l'assiette". Je parle de chapitre car cette recette va être la première de cette série bolivienne qui va s'étaler sur quelques mois. Nous avons eu la visite de la mamma bolivienne en juin qui nous a encore régalé avec ses superbes galettes de quinoa. La quinoa est entrée dans nos cuisines européennes depuis quelques années déjà mais la manière de la préparer n'est pas forcément très bien connue de tous. Certains principes fondamentaux sont à respecter sinon on risque fort de ne pas apprécier cette petite graine. Alors le premier principe fondamental, selon l'origine de la quinoa et la manière dont elle a été travaillée avant d'être conditionnée et mise en vente...il faut faire tremper la graine avant de la faire cuire. Personnellement je ne l'ai jamais fait car la quinoa que l'on achète en Suisse est assez propre et déjà rincée mais ce n'est pas le cas de tous les produits qui sont offerts à la vente. Certains la font donc tremper toute une nuit avant de la faire cuire. Ensuite, attention voilà le principe numéro 2 qui a beaucoup plus de sens à mes yeux...il ne faut jamais saler l'eau de cuisson de la quinoa car le sel à la cuisson va la rendre amer. Ah voilà toute l'explication!!! Donc salez bien votre quinoa après cuisson. Principe numéro 3, une belle palissade - la quinoa peut être accomodée de maintes et maintes façons...taboulé, salade, accompagnement chaud type risotto, servie avec des épinards à la crème (un délice, ces deux sont cousins et s'entendent à merveille), et enfin croquettes ou galettes dont voici tout de suite une idée de recette.

Pour une vingtaine de galettes il vous faudra
1,5 tasse de quinoa (tasse type mug à thé)
1 belle carotte
1 poivron rouge
1 bel oignon frais
sel et poivre
2 oeufs
une demi tasse de farine
un peu de parmesan râpé

Faire cuire la quinoa en suivant les instructions de cuisson, généralement mettre une dose de graine pour deux doses d'eau froide et faire cuire à feu doux pendant une bonne vingtaine de minutes, l'eau doit être évaporée et les graines doivent avoir germé. Enlever du feu et laisser refroidir
Râper la carotte et préparer une sorte de julienne avec le poivron et l'oignon frais.
Melanger les légumes à la quinoa, incorporer les oeufs, saler et poivrer, ajouter de la farine pour obtenir un amalgame et enfin ajouter l'équivalent de 50g de parmesan râpé. Former des galettes de 1 cm d'épaisseur environ et faire rissoler dans de l'huile d'olive.
Selon les goûts on peut rajouter des herbes type coriandre ou persil ainsi que des épices: piments de cayenne ou curry selon ses goûts. Ces galettes peuvent se déguster chaudes ou froides accompagnées d'une salade...et voici le résultat...


Note à l'inventrice de la recette: si jamais une erreur s'était glissée dans la recette n'hésite pas à me le faire savoir Flavia!

A très bientôt pour de nouvelles aventures....


24/06/2013

Le temps des cerises ....cherry time

Being on a day trip to London today, I thought I would write this post in english for my English speaking friends as I have promised I would write in English from time to time, so here we go...
One hour before boarding, that leaves enough time to post a recipe which I have made last Saturday, after buying 2 kilos of cherries...yes it is summer, despite the awkward weather we have this year, luckily food stands translate that summer is here as the sun is being really shy this year

This recipe is one of my favourite dessert, I used to eat loads of this when I was a child, my grand father had a cherry tree in the garden and my mum, addicted to cherries used to make this dessert a lot.
In French we call it "Clafoutis aux cerises" - no idea how to translate that in English...the pastry is similar to pudding but maybe a bit thicker. This a super simple recipe anyone can do, if you have 20 minutes of spare time ahead of you and half a kilo of cherries.

clafoutis aux cerises

And here comes the recipe...
Ingredients
500 grammes of cherries
125 g of flour
1,5 dl of creme fraiche - liquid
1,5 dl of milk
120 grammes of sugar
1 bag of vanilla sugar (about 20 grammes)
4 eggs

Pre-warm the oven to 200° C
Whip the eggs with the sugar and the vanilla sugar until the eggs become foamy and light yellow. Add the cream, the milk and at the end the flour. 
Take a dish - type lasagna dish - and spread butter. Place the cherries - I prefer to keep the stones in the fruit, always heard that it is better to keep the fruit juicy as it tends to try when the stone is removed. Pour the mixture on top of the cherries and bake for about 30 to 40 minutes.
Enjoy, slightly warm...

Bon appétit!


09/06/2013

Du soleil dans la cuisine avec...une pissaladière!

Un dimanche soir habituel, sous la pluie et le froid...no comment il ne mérite même pas que l'on s'attarde sur lui ce vilain temps!! Du coup hors de question de se laisser aller à la déprime, j'ai décidé d'apporter un peu de soleil dans la cuisine ce soir en préparant une pissaladière.

La pissaladière est une spécialité niçoise (ah le sud...), il s'agit d'une pâte à pain sur laquelle on étale une compotée d'oignons, des anchois et des olives. Cette spécialité, comme bon nombre d'autres spécialités en France, fait l'objet de beaucoup de désaccords: pâte à pain ou pâte à pizza / tomates ou sans tomates...bref je ne serai pas surprise si un jour je déambulais dans les cuisines niçoises de trouver des recettes différentes d'un foyer à l'autre. C'est un de ces plats traditionnels dont l'interprétation peut être très personnelle...Et pour continuer à apporter un peu de complication la recette que je m'apprête à poster ci-dessous présente encore quelques différences...je n'ai pas utilisé d'anchois dans ma recette mais les ai remplacés par de bonnes sardines bretonnes que la mamma avait rapporté de son voyage en Bretagne l'été dernier....

J'ai également remplacé les olives noires par de bonnes olives vertes de Provence et ai ajouté quelques câpres. Les olives vertes étant relativement salées cela a donné un bon équilibre avec les sardines, moins salées que les anchois. Pour la pâte j'ai opté pour la pâte à pizza, la pâte à pain étant plus compacte, je préfère l'utiliser pour une pissaladière servie en apéritif. A table la pâte à pizza se prête mieux à l'exercice.

La recette est assez simple
Il faut environ 500 - 600 grammes d'oignons jaunes finement tranchés
Quelques filets d'anchois ou de sardines
Des olives, de Provence, des taggiasca ou picholines sont les préférées pour ce plat...
Une pâte à pizza - si vous la faites maison voici la recette (attention temps de levée assez long...6 à 8 heures)
400 g de farine
10 g de sel
10 g de levure de boulanger
une cuillère à soupe d'huile d'olive
250 g d'eau

Emietter la levure de boulanger avec 100g d'eau et 50 de farine. Laisse fermenter et lever pendant 30 minutes environ. Au bout de 30 minutes le mélange doit présenter des bulles en surface. Mélanger ensuite tous les ingrédients restants, ajouter le levain et pétrir jusqu'à obtenir une pâte bien homogène. Laisser lever au moins 6h à température ambiante. Le temps de levée est assez aléatoire, et dépend de beaucoup de facteurs, température ambiante, type de farine utilisée etc.

De retour à la pissaladière...
Préchauffer le four à 220 degrés
Etaler la pâte à pizza sur une plaque 
Faire chauffer l'équivalent de 3 à 4 cuillères à soupes d'huile d'olive dans une poele, sur feu chaud. Lorsque l'huile est chaude verser les oignons et baisser le feu, les oignons ne doivent pas colorer mais fondre doucement. Ajouter 2 cuillères à soupe de sucre et laisser compoter pendant 30 minutes environ. La véritable pissaladière se cuit beaucoup plus longtemps, les oignons doivent avoir complétement fondu. Je préfère les cuire moins et conserver leur texture.
Après 30 minutes saler raisonnablement (attention les olives et les anchois saleront d'avantage la composition donc il ne faut pas avoir la main trop lourde sur le sel). Etaler les oignons sur la pâte puis ajouter les poissons, les olives.
Enfourner pour 30 minutes environ

Déguster avec un bon petit rosé de Provence...

  

Et voilà le résultat...alors non je ne manquais pas d'ingrédients, simplement le chef de maison n'aimant pas les olives j'ai respecté toute une moitié sans olives.

Soleil reviens nous viiiiite, ça aurait été bien plus sympa de déguster la pissaladière sur la terrasse!!

05/06/2013

Beau jour de juin, envie de jardin

Il fait enfin beau, pour combien de temps c'est la question mais pour le moment ça donne bien envie d'en profiter. Le jardin s'embellit, les petites plantes poussent mais doucement, trop doucement avec tout ce mauvais temps. Je commence à trouver le temps long, ma patience atteint ses limites...c'est trop difficile d'attendre que ces petites plantes sortent de terre et s'épanouissent alors j'ai craqué...et voilà nous sommes inscrits au jardin potager. Le premier panier sera disponible demain et mon impatience est si forte que je n'ai pas résisté à aller jeter un oeil à ce qui nous attendait....et là BONHEUR!!!! Une liste digne d'un beau mois de juin qui donne envie de cuisiner, manger puis lezarder sur la terrasse
  • oignons
  • betteraves
  • chou-rave
  • roquette
  • rhubarbe
  • 1 barquette de fraises
  • salade pommée
  • thym + cerfeuil, coriandre ou aneth
Je pensais justement poster une recette de gâteau à la rhubarbe ce soir et comme par magie il y aura de la rhubarbe dans le panier...La notre est toute petitote au jardin, ça va peut être la rendre jalouse et lui donner une furieuse envie de pousser pour qu'on puisse la déguster.



La rhubarbe c'est quelque chose de spécial, un vrai symbole du jardin potager, tout bon jardinier qui se respecte en possède quelques pieds au fond de son jardin. J'ai été plusieurs fois inspirée par la rhubarbe lors de ma précédente vie de cuisinière, voici d'ailleurs deux recettes que j'avais élaboré à l'époque (il faut naviguer parmi les articles des différentes pages)
  • Chutney de rhubarde, excellent à servir avec des viandes grillées (type ribs ou côtelettes) en été
  • Tarte à la rhubarbe finlandaise, une différente conception de la tarte, intéressante et savoureuse (photo ci-dessous)


Pendant de nombreuses années je réalisais une tarte classique sur un fond de pâte sablée j'étalais mes tronçons de rhubarbe généreusement saupoudrés de sucre puis lorsque le fond de tarte était sec je versais un appareil, mélange de crème, de sucre et d'oeuf sur la rhubarbe afin de donner un peu de texture, sinon le tout était trop sec. Je trouvais cette tarte à mon goût mais recevais parfois des remarques sur le goût trop prominent de l'oeuf...un avis que je partageais aussi et qui finalement m'a amené à remettre un peu en question la validité de la recette...

La solution je l'ai trouvée en feuilletant le magasine Saveurs du mois de mai... et cette solution toute bête (pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt!!) consiste à faire cuire la rhubarbe sous la pâte, à la manière d'une tatin.
Alors voilà je partage cette idée rusée...la recette de Saveurs s'intitule gâteau à la rhubarbe et compotée de fraises, elle a l'air très sympa, je ne l'ai pas réalisée à l'identique mais l'essaierai probablement avec les ingrédients du panier :-)

Pour la version adaptée voici la marche à suivre

Ingrédients:
3 - 4 belles tiges de rhubarbe
3 pommes (option)
150 g de beurre
80 g de maïzena ou fleur de mais
80 g de polenta fine
1 cuillère à café de levure chimique
3 oeufs
220 g de sucre
une gousse de vanille
1 pincée de sel
Un moule rectangulaire (type plat à lasagnes)

Préchauffer le four à 180 degrés
Faire compoter les pommes avec une demi gousse de vanille. Pendant ce temps peler la rhubarbe puis découper des tronçons de taille équivalente à la longueur du plat. Ensuite diviser en deux les tronçons en les coupant dans l'épaisseur.
Dans une grande poele verser 1 cuillère à soupe d'eau, 100 g de sucre, 50 g de beurre et l'autre demie goussse de vanille en ayant pris soin d'extraire la pulpe. Porter à ébullition puis tremper les tronçons de rhubarbe dans ce mélange pour que ceux-ci s'assouplissent. Attention il ne faut pas trop les laisser sinon la rhubarbe cuit et les morceaux perdent leur texture.
Préparer l'appareil du gâteau: fouetter 100g de beurre et 120 g de sucre. Ajouter les jaunes d'oeufs puis la maizena et la polenta. Monter les blancs en neige puis les incorporer délicatement au mélange beurre, farines, sucre et jaunes d'oeuf.
Beurrer les côtés du moule et tapisser le fond de papier anti-adhésif, placer les tronçons de rhubarbe de manière à couvrir tout le fond du plat. Ajouter par dessus la compote de pomme. Verser la pâte puis enfourner pour 40 minutes environ (la pointe du couteau doit être sèche)

Déguster!

02/06/2013

Mission accomplie et quelques petites recettes....

Voilà le week-end s'achève sur une belle note, le buffet a été livré et bien apprécié d'après ce que je lis et entends! Il n'y a rien de plus beau que de faire ce que l'on aime par-dessus tout et apporter du plaisir aux personnes, ce sont de belles histoires de vie et j'espère qu'il y en aura encore beaucoup d'autres...Alors merci à Virginie pour sa confiance, son accueil chaleureux et sa gentillesse, merci à mon imprésario (elle se reconnaîtra) pour m'avoir ouvert cette porte :-) Et un grand merci également à mes deux "commis" sans vous l'aventure n'aurait pas été la même, je vous embauche à la prochaine occasion :-)

Ces quelques mots dits je vous dévoile maintenant le menu...et quelques recettes pour refaire certaines petites choses qui étaient présentes sur la table hier...


Les convives de Virginie ont pu déguster:
  • Gougères au gruyère et au lard de Begnins
  • Croquants au Picodon (fromage de chèvre de la Drôme) et aux noisettes
  • Samossas à la feta et aux orties
  • Mini-cake polenta et coppa
  • Tramezzini au saumon fumé et fromage frais à la pimprenelle
  • Sandwichs au roastbeef et graines de moutarde germées
  • Soupe froide de concombre au curcuma
  • Tartare de saumon
  • Tartare de boeuf
  • Tomates farcies au fromage frais et aux herbes
  • Bavarois aux fraises
  • Verrines fruits exotiques
 Un menu composé avec des produits de saison, locaux, variés pour mettre un peu de couleurs sur la table et faire contraste avec le temps qui malheureusement n'était pas de la partie.

Passons côté recettes, en voici deux pour aujourd'hui, si d'autres vous intéressent faites le savoir et je les posterai au fil des prochains jours

Croquants au Picodon et aux noisettes
Ingrédients pour environ 60 bâtonnets
6 Picodons - peuvent être remplacés par d'autres petits fromage de chèvre secs
500 g de noisettes
250 g de farine - environ, selon le degré de maturité des fromages il faudra rajouter ou enlever un peu de farine
60 g de beurre mou

Préchauffer le four à 180 degrés
Concasser grossièrement les noisettes. Effriter les picodons, puis incorporer les noisettes au fromage. Ajouter le beurre mou (le beurre ne doit pas être fondu) puis incorporer la faine. La quantité de farine dépendra de la texture obtenue, la pâte doit être suffisamment homogène pour être étalée sans coller à la surface.
Abaisser jusqu'à une épaisseur de 1 cm environ puis découper des bandes ou des formes (à choix). Pour le buffet je me suis inspirée des biscuits sucrés à la noisette longs que l'on trouve à la Migros et dont je raffolais enfant, je voyais un équivalent salé
Enfourner pour 15-20 minutes environ...et voilà le résultat (au centre du plateau les gougères au lard et au gruyère)



Maintenant passage au sucré avec la recette du bavarois...C'est un dessert délicieux, assez simple à faire. Ce dessert est en quelque sorte un hommage à la fraise tant le goût du fruit est prononcé, on a presque le sentiment de croquer dans le fruit. Ma maman faisait souvent ce dessert lorsque nous étions enfants et j'ai toujours eu en mémoire cette saveur marquée de fraise, presque comme un rêve d'enfance que j'ai redécouvert cette semaine en réalisant ce dessert.

Pour les gâteaux de Virginie j'ai choisi de faire une génoise en fond pour réaliser un gâteau plutôt qu'un bavarois simple. Néanmoins il est possible de faire sans la génoise ou alors de remplacer la génoise par une couche de biscuits type spéculoos concassés et là on se rapproche du style cheesecake. La texture du biscuit concassé peut être intéressante et faire contraste avec la douceur de la mousse du bavarois.

Je vous laisse ici la recette du bavarois sans la génoise

Pour un gateau de 25 cm de diamètre environ
500 g de fraises
350 g de sucre
5 dl de crème entière (important car il faudra la monter en crème fouettée)
20 g de gélatine (peut être remplacée par de l'agar agar)
1,5 dl d'eau

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide, tout en ayant pris soin de les séparer.
Porter à ébullition 1,5 dl d'eau et 350 g de sucre pour faire un sirop. Lorsque le sirop est prêt, hors du feu rajouter les feuilles de gélatine qui vont se diluer
Mixer les fraises pour en faire un coulis, monter la crème fouettée
Verser le sirop dans les fraises mixées puis incorporer délicatement au fouet (il s'agit de couper et non de fouetter le mélange - donc un mouvement similaire à celui de l'incorporation de blancs d'oeurs à la maryse par exemple).
Verser le mélange dans un moule à manqué avec fond amovible. Mettre au réfrigérateur pour au moins 4h

Pour le gâteau de Virginie j'ai en plus réalisé un petit coulis de fraise que j'ai coulé par dessus le bavarois déjà pris pour lui donner une belle couleur rouge vive, le bavarois lui même étant plutôt rose à cause de l'association de la crème. Pour le coulis c'est très simple, il faut 250 g de fraises, 75 cl d'eau et 8 g de gélatine. Refaire l'opération du mixage des fruits et du sirop puis simplement couler ce mélange sur le bavarois. Laisser réfrigérer une bonne heure ou deux.

Et il suffit ensuite de déguster... l'ironie de mon histoire étant que j'ai préparé 4 bavarois en trois jours mais n'ai malheureusement pas eu l'occasion d'en prendre une photo...il faudra donc laisser libre cours à vos imaginations. Je laisse à la place une autre photo de la table....

Maintenant à vous de jouer et si par hasard un lecteur réalise un beau bavarois et qu'il est prêt à partager une photo je suis preneuse pour illustrer cet article...:-)










28/05/2013

4 jours, 12 plats, 30 convives

Un challenge très excitant s'est présenté il y a quelques semaines lorsque l'on m'a proposé de réaliser un buffet pour Mlle V. et ses trente convives à l'occasion de son anniversaire. C'était une proposition que je ne pouvais pas refuser, très réjouissante, cela fait des années que je n'ai pas relevé un tel challenge et je me sens plus prête que jamais! Les idées ont germées, et voilà à 4 jours de la fête je règle les derniers détails, peaufine le planning et commence quelques essais histoires d'éviter tout raté au moment crucial!

Au menu dix plats salés et deux desserts, que je dévoilerai au fur et à mesure sur les pages de ce blog.
Et pour commencer dés aujourd'hui, car il y a eu quelques essais en cuisine ce soir, voici les premières bouchées salées: gougères au lard (de Begnins)

Les gougères, d'origine Bourguignonne, sont des petits choux salés au fromage. Ils font des bouchées originales, simples à servir et manger sur le pouce.  Pour ce buffet je suis partie sur des recettes utilisant des produits locaux j'accomoderai donc mes gougères à la mode suisse, avec du gruyère et du lard (de Begnins...le meilleur et l'unique de la boucherie Grange à Begnins). Cela fait très longtemps que je n'ai pas fait de gougères et ayant connu une expérience malheureuse avec des choux (sucrés) il y a quelques temps j'ai préféré faire un essai ce soir...je ne devrais pas avoir trop de mal à trouver des testeurs...d'ailleurs avis aux amateurs il va y avoir pas mal à déguster ces jours dans le quartier alors n'hésitez pas à vous faire connaître si vous souhaitez contribuer à la dégustation!

Et tout de suite la recette...

15 cl de lait
10 cl d'eau
80 g de beurre
150 g de farine
3 oeufs
150 g de gruyère
50 g de lard

Première étape très importante, faire préchauffer le four à 250 degrés. Il est important que le four soit bien chaud au moment où les gougères sont enfournées ou celles-ci risquent bien de ne pas gonfler.

Porter à ébullition l'eau, le lait et le beurre. Hors du feu rajouter d'un coup toute la farine et bien mélanger à l'aide d'une cuillère en bois, faire sécher le mélange sur feu doux. Incorporer ensuite un à un les oeufs hors du feu. Ajouter finalement le fromage et le lard détaillé en petits morceaux.

A l'aide de deux petites cuillères former des boules de 2 cm de diamètre environ, les placer suffisamment espacées (attention elles vont prendre du volume à la cuisson) et enfourner le tout. Au moment d'enfourner baisser le four à 160 degrés et laisser cuire pendant 15 à 20 minutes environ. En fin de cuisson entrouvrir le four quelques minutes avant de sortir les gougères.

J'ai réalisé l'essai de ce soir sans lard, et j'ai rajouté un peu de cumin...voilà le résultat



 Avant d'éteindre les lumières de la cuisine une autre préparation, dont voici une petite illustration, va reposer maintenant pendant quatre jours avant d'être incorporée à un des plat... mais je n'en dis pas plus pour aujourd'hui...la suite lors des prochains épisodes...


20/05/2013

Tartare de saumon

Une petite entrée très facile à faire, préparée le week-end passé en prélude du repas du dimanche soir. Il fait franchement frais et moche en ce mois de mai, on se console en passant du temps à cuisinier et se régaler de bons petits plats. Donc au menu de dimanche dernier c'était tartare de saumon (sans pimprenelle, n'ayant pas réussi à trouver un bon coin dans la forêt du Jorat), rôti de veau et polenta...
Pour préparer le tartare de saumon j'ai choisi un beau filet de saumon frais que j'ai mis à mariner pendant 5 heures au frigo. La marinade est très simple: il faut saupoudrer le dessus du filet d'un mélange de gros sel (environ une grosse cuillère à soupe pour un filet de 200g) et de sucre en poudre (1 cuillère à café). Concasser ensuite du poivre rouge, parsemer le tout de brins de ciboulette hachés. Emballer ensuite le filet de saumon fermement dans un film plastique, placer au frigo, dans une assiette et empiler sur le dessus du filet (chair au-dessus) un élément lourd afin que la marinade pénètre bien la chair du poisson.



Après 5 heures environ sortir le saumon du frigo, retirer la marinade, essuyer la chair avec du papier ménage, enlever la peau et émincer, selon la taille que vous préférez. Arroser du jus d'un demi citron vert, rajouter quelques grains de poivre rouge concassés, inutile de saler car le sel de la marinade aura déjà pénétré la chair du poisson.
Et voilà le tour est joué.


Dame pimprenelle accompagne à merveille le tartare, mais étant rentrée bredouille de ma cueillette je proposerai d'ici quelques temps une variante à la pimprenelle. En attendant cette recette est aussi excellente, et sera d'autant plus appréciée par une douce soirée de printemps accompagnée d'un bon Viognier.
Bon appétit!

12/05/2013

Une nouvelle aventure...

Et voilà, 7 ans se sont écoulés depuis la dernière ligne que j'ai écrite sur mon précédent blog. 7 années bien occupées, une vie à 100'000 à l'heure mais la cuisine a toujours été là au centre de mes préoccupations, comme une vieille copine avec qui on partage de bons moments de vie et auprès de laquelle il fait bon se retrouver lorsque le stress de la vie quotidienne devient trop lourd. La pile de magazines de cuisine s'est agrandie, le rayon des livres de cuisine prend pas mal de place dans la bibliothèque, les placards sont pleins ce qui me vaut souvent des commentaires "c'est bien il peut y avoir une guerre, vous ne mourrez pas de faim" oui enfin une guerre quand on vit en Suisse ce n'est pas la première chose que l'on craint. Alors oui les placards sont bien garnis mais comme toute bonne cuisinière qui se respecte, il faut écarter tout risque de pénurie surtout lorsqu'un élan de créativité s'annonce.

Ces 7 années ont aussi été marquées par des découvertes d'univers culinaires magiques et étonnants, à travers des voyages et des rencontres avec des chefs passionnés toujours prêts à partager. Des transmissions de traditions, de recettes et de méthodes que j'ai rapporté dans mes valises, de France, de Suisse, d'Italie, d'Espagne, de Thailande... Des transmissions de savoirs-faire qui ont donné lieu à de nombreuses expériences dans ma cuisine, devenue le temps d'une recette une nouvelle destination de voyage.

Et finalement grâce à la vie à 100'000 à l'heure on a pu s'accorder quelques petits plaisirs et s'asseoir à des tables magiques comme celles de Laurent Petit (Clos des Sens à Annecy-le-Vieux), Philippe Rochat et Benoit Violier (Restaurant de l'Hotel de Ville à Crissier), Armand Arnal (La Chassagnette, Arles). Des chefs très différents mais qui ont en commun le respect des produits de saison, l'utilisation de produits sains, frais - le jardin de la Chassagnette est à découvrir absolument, un paradis de produits naturels que le chef travaille de manière fabuleuse.

Alors pourquoi ce blog après 7 ans d'absence? Il y a 7 ans je quittais la Finlande où je venais de passer une année. J'avais créé ce blog d'une certaine manière pour me reconnecter avec mon pays d'origine, la France et partager avec bon nombre de personnes des recettes, des expériences. Aujourd'hui le contexte est différent, mais un dénominateur commun demeure: ma passion pour la cuisine est toujours là et plus forte que jamais. Alors c'est avec un vif besoin de créer, de découvrir et de partager que je me relance dans l'aventure.
Avec Pimprenelle et beurre salé - qui sont deux ingrédients qui symbolisent à la fois le naturel (pimprenelle) et le terroir (beurre salé) je souhaite ouvrir une nouvelle page dans mes pérégrinations culinaires, où la nature sera mon territoire et le terroir ma boussole. J'espère que mes rencontres seront riches